jeudi 25 septembre 2014

Réussite ou Echec : le jeu des 7 différences (par Jean-Philippe Hulin)

Article invité rédigé par Jean-Philippe Hulin, Auteur de « La Liberté Financière en 7 Etapes » – Créateur du site de formation SecretsDuMLM

Réussite ou Echec : le jeu des 7 différences (par Jean-Philippe Hulin)


Votre voisin (A) est un homme honnête et courageux, mais il se plaint souvent :

« Le gouvernement n’en fait pas assez pour les petites gens comme nous »

« Le salaire que je reçois est insuffisant, je ne fais que payer des factures et il ne reste rien à la fin du mois »
« Je ne demande pas mieux que d’en finir avec mes problèmes d’argent ou de bien-être au travail, mais il faudrait pour ça avoir plus de chance »

« Je dois m’occuper de mes enfants, de la maison, du jardin, de laver la voiture, de faire les courses. Je n’ai le temps de rien après tout ça et mon boulot ! »

Votre autre voisin (B) est lui aussi un homme honnête et courageux, il a été le collègue de votre 1er voisin pendant de longues années, mais sa vie a basculé depuis quelques temps et il s’apprête à emménager dans une toute nouvelle maison de rêve après avoir pris sa retraite professionnelle à 53 ans.

Comment est-ce possible ? Voilà 2 hommes issus du même quartier, partageant les mêmes valeurs, ayant fréquenté les mêmes écoles et pourtant, leur vie semble maintenant diverger de façon diamétralement opposée.

Réussite ou Echec : le jeu des 7 différences (par Jean-Philippe Hulin)

Le jeu des 7 différences entre la Réussite et l’Échec

Et bien c’est simple : malgré tous leurs points communs, ces 2 hommes ont tout de même quelques différences.

7 pour être précis. Les voici :

1. Monsieur B est devenu actionnaire de l’entreprise qui l’employait

90% des « super-riches » affirment que c’est un must, alors que seuls 40% de la classe-moyenne disent que ça peut être intéressant.

Monsieur B a un jour décidé de mettre de l’argent de côté, coûte que coûte.

Monsieur A a toujours pensé que c’était impossible.

Monsieur B a acheté des actions de l’entreprise qui l’employait, il est ainsi devenu encore plus impliqué dans son travail, encore plus désireux de bien faire les choses car il avait tout à y gagner. Pendant ce temps, Monsieur A avait tendance à se moquer de Monsieur B, lui reprochant de faire des sacrifices qui ne lui amèneraient que des soucis.

2. Monsieur B a cherché à faire une plus-value

Le voisin B est resté attentif à l’évolution du cours de « ses » actions. Un jour, le moment de les revendre avec une forte plus-value est arrivé. Depuis lors, Monsieur B négocie TOUJOURS chacun de ses achats/investissement à chaque fois que c’est possible.

Le voisin A pense qu’il se rabaisse s’il tente de négocier le prix de ses achats. Il n’investit dans rien et dépense souvent plus qu’il ne gagne.

3. Bien faire les chose est + important que faire de nouvelles choses

Bien qu’il dise souvent le contraire, le voisin A reste à l’affût du nouveau concept, de la nouvelle opportunité ou de l’idée de génie qu’il aura un jour et qui changera sa vie du tout au tout en quelques semaines.

Monsieur B a investi la plus-value de ses actions dans l’acquisition d’une simple entreprise de plomberie. Il aime ça car il sait que tout le monde a un jour besoin d’un bon plombier. Il se dit qu’il ne sert à rien de réinventer la roue, mais Monsieur A pense le contraire.

4. Collaborer avec des gens meilleurs que soi

Le voisin A veut tout faire lui-même. La preuve, personne ne peut approcher sa tondeuse à gazon. Monsieur A est concentré sur ses faiblesses et passe le plus clair de son temps à essayer de les gommer au détriment de ses qualités.

Le voisin B n’est pas plombier et n’a jamais géré d’entreprise, mais il engage les meilleurs plombiers de la région et suit les conseils d’un excellent fiscaliste. La force de Monsieur B, c’est son ouverture d’esprit et son dialogue. Les gens l’aiment pour ça et ils retourneraient ciel et terre pour le satisfaire.

5. Comprendre ce que veulent vos associés/partenaires/employés

Le voisin A passe son temps à se plaindre auprès de son contremaître, à se moquer des ingénieurs qui « ont toute la théorie mais rien de bon en pratique« , il gémit auprès de son patron pour obtenir une augmentation de quelques euros et jalouse ses collègues qui reçoivent un meilleur salaire « alors que ce ne sont que des cons« .

Le voisin B passe son temps à chercher à comprendre ce qui motive ses hommes et ce qui les aidera à fournir un meilleur travail. Seulement 20% de la classe moyenne a ce type de préoccupation, contre 70% des hommes d’affaires.

6. Se détourner des situations perdues d’avance

Le voisin B a appris que les mauvaises circonstances doivent être changées car elles sont bien souvent douloureuses et très coûteuses  Son mariage était perdu, il ne voulait plus être ouvrier, il ne voulait pas travailler jusqu’à 65 ans. Il a pris toutes les mesures nécessaires.

Le voisin A se dispute souvent avec son épouse, va travailler chaque jour à contre cœur et est résigné à tenir bon jusqu’au bout, c’est à dire jusque 65 ans.

7. Les marche arrière et les échecs sont d’excellents professeurs

La classe-moyenne subit en moyenne beaucoup moins d’échecs cuisants que les gens qui réussissent de manière extraordinaire.

Le voisin A veut toutes les garanties, il déteste le risque et ne se lance donc jamais.

Le voisin B a eu conscience des risques, mais il pensait aux bénéfices dont il allait jouir en cas de succès.

Monsieur B a fait de nombreuses erreurs douloureuses, mais il a appris énormément en cours de route, il a même parfois moins bien gagné sa vie que lorsqu’il était ouvrier, mais il a fait preuve de persévérance et a réussi de manière extraordinaire.

Monsieur A n’a quasiment jamais fait d’erreur, mais il n’a rien changé puisqu’il n’a que trop peu appris, ce qui fait qu’il raisonne toujours comme lorsqu’il est entré dans l’âge adulte. Il a toujours eu la sécurité d’un salaire qui ne lui semblait pas suffisant, il a toujours connu le même train-train et il se moque toujours des politiciens.

Il se demande encore aujourd’hui ce qu’il a bien pu faire pour avoir une vie si difficile.

Il observe le camion de déménagement en face de chez son voisin. Il se souvient que ce « gars n’avait rien de plus » et qu’il était un simple ouvrier comme lui.

Il se rend compte qu’il est un peu jaloux de sa réussite.

Ce soir là, il s’endort paisiblement car il a trouvé une conclusion à toute cette histoire :

« S’il en est là, c’est tout simplement parce qu’il a eu plus de chance que moi »

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